• « Yvelines-Décroissance » – Non à l’A104, non à la bagnole

    « Yvelines-Décroissance » – Non à l’A104, non à la bagnole


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    Nous demandons l’abandon du prolongement de l’A104 qui serait un signal fort pour montrer l’abandon du tout automobile et amorcer une réflexion globale sur les déplacements.

     

    La civilisation de l’automobile est responsable de multiples nuisances et pollutions : 

    • pillage de la planète, dégradation de l’environnement et misère sociale dans les pays du Sud,
    • émission de CO2 et pollution atmosphérique,
    • occupation et macadamisation de l’espace de façon démentielle au détriment, par exemple, des terres arables,
    • pollution sonore,
    • pollution visuelle,
    • pollution des eaux et des terres en raison du bitume mais aussi du sel de déneigement,
    • pollution sociale avec une déstructuration de la société, en favorisant un étalement urbain sans cohérence. 

     

    Notre société, organisée autour de l’automobile, est totalement énergivore et a facilité l’industrialisation de notre mode de vie avec toutes ses conséquences funestes (agricultures industrielles, mode de vie standardisé avec ces centres commerciaux géants …).

     

    Or l’A104, c’est croire que pour améliorer le trafic, il suffit de construire de nouvelles routes et d’agrandir le réseau existant – en ignorant, par ailleurs, les méfaits que cela produit – pour accueillir plus d’automobiles. Toutefois, si l’accroissement de l’offre d’espace automobile améliore provisoirement la circulation automobile, elle fait rapidement augmenter le trafic automobile puis finit par créer de nouvelles congestions qui nécessiteront la mise en place de nouvelles infrastructures et provoqueront des nuisances supplémentaires.

    En outre, même à titre individuel, nos comportements – renforcée par plus de routes – renforcent cette société de l’automobile. En effet, pour fuir des villes polluées, dévégétalisées, dangereuses, bruyantes, stressantes, les ménages s’installent en zones péri-urbaines ou semi-rurales (la campagne : oui, mais pas trop) et finissent par provoquer encore plus de nuisances et par renforcer l’automobile comme élément indispensable de notre civilisation.

     

     

    le véritable débat n’est plus de savoir comment améliorer le trafic automobile tout en préservant l’environnement et en provoquant moins de nuisances, car l’un est inséparable de l’autre ; il s’agit de fonder une nouvelle politique des transports sur d’autres bases que la route et l’automobile. On voit bien que les chevaliers de la technique nous promettent tout un arsenal de solutions qui nous permettrons de résoudre scientifiquement chacun de ses maux (en tout cas les plus visibles et les plus médiatiques) et, surtout, sans remettre en cause le mode de vie sur lequel l’automobile est fondée.

    Les questions qu’il faut se poser, c’est si nous sommes prêts à accepter de consacrer d’immenses ressources pour la seule automobile alors qu’elles manquent déjà à des milliards de personnes et que la route est créatrice de nuisances dont certaines sont irréversibles, ou encore si un embouteillage est absurde qu’il soit constitué de voitures essences ou électriques sur deux ou quatre voies ?

     

    La question du sens est cruciale car même avec un pétrole abondant, une pollution de l’environnement contenu, le « système automobile » reste malsain car il implique une construction de la société autour de l’automobile et induit un mode de vie destructeur au service du capitalisme. Un usage pondéré et sage de l’automobile ne poserait pas autant de problèmes mais cela est rendu impossible par l’implication de l’automobile dans le système capitaliste. Elle en est une victime mais en est devenue un levier indispensable pour l’organiser et le faire prospérer.

     

    Ce sont bien la massification de l’automobile et l’organisation de la société autour d’elle qui posent problème. Il est donc nécessaire de remettre en question notre mode de vie, réformer profondément notre mode de pensée et notre sacro-saint confort moderne.

     

    Trouver des solutions aux maux causés par l’automobile ne peut se traduire que par une révolution dans notre façon d’appréhender le transport et notre organisation spatiale. Le flux des transports automobiles doit donc obligatoirement décroître, notre territoire doit être réaménagé et les industries être reconverties naturellement vers des activités qui seront mises en avant par le repli de l’automobile et de ses infrastructures.

    Il faut bien voir que remettre en cause l’automobile, c’est remettre en cause la société capitaliste et revoir les fondements mêmes de notre société, d’une manière plus conviviale, plus respectueuse de l’environnement mais aussi d’autrui c’est-à-dire une société fondée sur la simplicité volontaire dans le cadre d’une politique de décroissance s’appuyant sur des expérimentations novatrices déjà existantes, et à inventer, qui peuvent commencer à nous guider.

     

    Non à l’A104 pour sortir de l’automobile

    Non à l’A104 pour sortir de la société de Croissance

    Non à l’A104 pour donner un sens aux déplacements

    Non à l’A104 pour repenser notre mode de vie

    Non à l’A104 pour rêver à un autre monde

    « La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), un outil pour l’égalité et la dignitéLes tracts "Yvelines-Décroissance" »

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  • Commentaires

    1
    MaOXklwpfwci
    Vendredi 2 Septembre 2011 à 00:52
    I really couldn't ask for more from this aitrcle.
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